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Genoskin, une alternative aux tests sur animaux

Donner une seconde vie à de la peau humaine, issue de la chirurgie, et l’utiliser pour tester de nouveaux médicaments : c’est le pari réussi de Genoskin, une pépite de la biotech installée à Toulouse, qui souhaite lever 8 M€.

 

  • Date de création : 2011
  • Effectif : 40
  • Siège social : Toulouse (31)
  • Dirigeant : Pascal Descargues
  • Site internet : genoskin.com

 

À l’origine, cela aurait dû être des déchets hospitaliers : une fois l’acte chirurgical terminé, ces restes de peau étaient voués à la destruction. Mais après consentement des patients, ils sont finalement récupérés par Genoskin qui a mis au point un système breveté de conservation et de transport. Ce gel très spécial maintient en vie les échantillons de peau jusqu’à sept jours.

Les industriels de la cosmétique (L’Oréal, Estée Lauder, Yves Rocher) y ont très vite vu leur intérêt (d’autant que, depuis 2013, l’Europe leur interdit de vendre des produits testés sur des animaux), mais pas que : les industriels du secteur pharmaceutique aussi (Sanofi, AstraZeneca, GlaxoSmithKline) à une période où le bien-être animal devient une préoccupation majeure.

« Le gain est aussi financier », insiste Pascal Descargues. « 90% des études cliniques pour les nouveaux médicaments aboutissent à un échec ! Tester en amont les molécules sur nos échantillons de peau permet de diminuer ce risque et d’éviter d’aller plus loin si ce n’est pas concluant ».

La société est en pleine croissance : son chiffre d’affaires pourrait avoisiner les 12 M€ d’ici trois ans (contre 5,6 M€ actuellement). D’où sa décision d’engager une toute première levée de fonds d’un montant total de 8 M€, accompagnée par AD’OCC et la Région. « Nous sommes soutenus depuis le début. On sent qu’on a une oreille attentive, ce qui nous permet d’envisager un développement serein dans la région. » Les effectifs pourraient en effet rapidement doubler à Toulouse.

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