La neurotech montpelliéraine développe des technologies en stimulation triphotonique, dédiées aux maladies neurodégénératives, aux traumatismes crâniens et à la dépression. Elle souhaite lever 5 à 6 M€ de fonds, pour franchir une nouvelle étape.

• Date de création : 2016
• Effectif : 8
• Siège social : Paris (75)
• Dirigeant : Patrice Cristofini
• Site internet : regenlife.com

Elle fait appel aux composants optiques comme les lasers pour émettre des ondes proche infrarouges. REGEnLIFE développe des technologies innovantes en neurostimulation pour traiter les maladies neurodégénératives, les traumatismes crâniens et la dépression.

Une approche lumineuse. La neurotech montpelliéraine, accompagnée depuis le début par le BIC de Montpellier, recourt à la photobiomodulation, en ciblant à la fois le cerveau et l’intestin, notamment pour le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Sa technologie non invasive et sans effet indésirable fait l’objet d’essais cliniques. Elle repose en particulier sur l’émission d’ondes proche infrarouges, combinées au niveau de la tête et de l’abdomen, grâce à un casque et une ceinture abdominale pilotés électroniquement. Elle a également mis au point un casque de photostimulation pour traiter les commotions cérébrales.

« Sur l’Alzheimer, en deux mois de traitement, nous avons démontré une tendance d’efficacité significative. Sur les commotions cérébrales, nous avons fait la preuve d’un effet significatif avant/après séance », souligne Guillaume Blivet, son directeur de l’innovation et cofondateur de la société.

Lauréate en 2019 du prix Les Inn’Ovations, organisé par AD’OCC, dans la catégorie Produit du futur, REGEnLIFE avance à grands pas. Après avoir bouclé en mai 2023 une levée de fonds de 3 M€, destinée entre autres à finaliser sa première technologie médicale ciblant l’axe cerveau-intestin dans le traitement des maladies neurodégénératives, elle en enclenche une nouvelle d’un montant de 5M€ à 6 M€.

« Nos objectifs sont, cette fois, de poursuivre nos développements cliniques sur la maladie d’Alzheimer, poursuivre les démarches réglementaires vers la mise sur le marché de nos dispositifs médicaux, lancer un premier essai clinique sur le traitement de la dépression, dans le prolongement de travaux précliniques réalisés en collaboration avec l’Université de Barcelone, et démarrer l’industrialisation de nos premières technologies », détaille Guillaume Blivet, dont la société espère pouvoir lancer leur commercialisation en 2026 en Europe, puis aux États-Unis ses solutions.

Également lauréate du Sportup Summit en 2022, l’entreprise, qui a bénéficié de plusieurs dispositifs de la Région Occitanie, un PIA3 Occitanie et un PASS Occitanie, s’est donc tournée vers Occitanie Invest. Rien de plus logique pour elle. « AD’OCC nous suit depuis le début et nous sommes toujours ravis de son accompagnement, que ce soit dans la partie Sciences de la Vie que la partie Sport ou la partie Innovation et Levée de fonds », conclut Guillaume Blivet.