L’entreprise toulousaine poursuit son développement, avec l’ambition de faire passer son chiffre d’affaires de 905 k€ en 2023 à 2 M€ en 2024. Pour cela, elle entend lever 5 M€ afin d’acquérir de nouveaux clients et de développer sa technologie basée sur l’intelligence artificielle.

• Date de création : 2015
• Effectif : 15
• Siège social : Toulouse (31)
• Dirigeant : Paul Guillaumot
• Site internet : spare-parts-3d.com

Spare Parts 3D propose aux industriels son logiciel Digipart, une solution qui prend en charge la numérisation de l’inventaire des industriels et permet la production et la livraison à la demande de pièces de rechange grâce à l’impression 3D.

80 % des pièces en stock chez les clients de Spare Parts 3D (Shell, NOC…) ne sont pas utilisées. Elles sont gardées par crainte d’une rupture de stock ou de la longueur des délais d’approvisionnement. Le stockage a un coût et représente des tonnes d’acier, donc des tonnes de CO2.

Au travers de sa technologie, Spare Parts 3D automatise la digitalisation de l’inventaire des industriels, leur permettant de réduire voire de sortir certaines pièces en stock. Ainsi, la société contribue à la décarbonation de l’industrie en évitant la production de pièces qui ne seront pas utilisées.

Spare Parts 3D propose une analyse de l’inventaire pour définir les pièces qui peuvent être digitalisée. La société va se démarquer avec une nouvelle fonctionnalité qui automatisera la reconstruction de modèles 3D à partir de plans sur papier.

En 2023, le chiffre d’affaires est de l’ordre de 905 k€, dont 80 % réalisés à l’étranger, et l’ambition est de passer le cap des 2 M€ pour 2024. Spare Parts 3D emploie 15 salariés et projette de tripler ses effectifs d’ici fin 2024.

Dans cet objectif, l’entreprise toulousaine va lever 5 M€ courant 2024. La moitié des fonds sera consacrée à la prospection de nouveaux clients situés au Moyen-Orient, au Brésil et en Europe. L’autre moitié sera dédiée au développement du logiciel.

Spare Parts 3D est accompagnée par AD’OCC, « ce qui nous permet de bien comprendre l’état d’esprit, les enjeux et les attentes des financiers que nous avons en face de nous », explique Paul Guillaumot.